Christine GALLARDO
Artiste Peintre & Auteure à Toulouse
« Parler beaucoup de soi peut-être un moyen comme un autre pour se cacher. » (Nietzsche) Alors je serai brève !
Une artiste aux multiples facettes
A propos de moi...
Je suis née à Toulouse le 23 mai 1962. Toulouse, où je vis actuellement.
Le romanesque a toujours fait partie de mon univers. J’ai grandi à l’ombre de la vieille bibliothèque de la petite école où mes parents enseignaient. C’est dans ces émotions littéraires que j’ai développé ma sensibilité. L’écriture a toujours fait partie de ma vie.
Mais c’est au départ de mes enfants que j’ai pu m’y plonger ardemment, et que j’ai pu découvrir la peinture. Cet autre vecteur d’émotions, cette autre manière de suggérer des histoires.
De Saudade aux nus...
J’ai peint les portraits de Saudade sur papier acrylique, probablement portée par leur destination finale. Je peins aujourd’hui principalement sur toile. Cela dépend des techniques.
J’ai commencé par des plans serrés pour les tableaux de Saudade. J’en ai gardé une affection toute particulière pour les plans rapprochés, voire l’échelle 1, qui donnent à mes personnages une certaine promiscuité avec le spectateur, qui semblent vouloir les faire sortir du tableau, les rendent vivants.
Mes premiers portraits sont totalement imaginaires, et je les ai construits sous l’influence de ma passion pour Modigliani. J’ai conservé cette déformation des visages alors que les corps sont aujourd’hui plus réalistes. Je peins en effet des autoportraits et j’élargis petit à petit à d’autres modèles, masculins notamment. J’apprécie énormément la sensualité du nu. L’émotion sans artifice. L’érotisme des corps.
Palette...
Je garde de la période Saudade le choix de ma palette. Je peins uniquement dans des valeurs de bleu-gris. J’aime cet effet proche du noir et blanc, qui me rappelle d’ailleurs la teinte des écrans de télévision dans le temps où il n’y avait pas encore la couleur. Tout comme dans l’écriture, j’aime la sobriété dans le traitement de la peinture. J’aime la lumière qui s’en dégage.
Technique...
Je peins surtout à l’acrylique. Mais tout comme il m’est arrivé qu’un sujet s’impose à l’écriture dans un genre littéraire particulier, certains sujets m’imposent une autre technique. Je peins aussi au graphite et au fusain, voire la sanguine… toutes techniques qui induisent de fait une palette monochrome.
